Programme Mavis Staples Une ode à l’amour, à la foi, à la justice, à la solidarité et à la joie de vivre
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Date
16 juin 2024
Heure
20:00
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La légendaire Mavis Staples se produira le 16 juin à la Salle Reine Élisabeth d’Anvers pour un concert unique

« Je suis la messagère », avait laissé entendre la chanteuse américaine de blues, de gospel et de soul Mavis Staples juste avant son 80e anniversaire. « J’y ai consacré une vie entière et je ne pense pas m’arrêter en si bon chemin. La lutte n’est pas encore terminée ». Mavis Staples joint le geste à la parole en se produisant dans la métropole scaldienne le dimanche 16 juin. 

Aujourd’hui âgée de 84 ans, son message – une ode à l’amour, à la foi, à la justice, à la solidarité et à la joie de vivre – n’a rien perdu de sa pertinence et de son urgence. Et ce n’est pas tout, puisqu’il se retrouve au cœur de son nouvel album « We Get By », qu’elle a enregistré avec Ben Harper, lauréat de plusieurs Grammy Awards. Ce dernier a signé une production dépouillée qui laisse à Mavis toute latitude pour insuffler à ses chansons une fougue juvénile doublée d’une maturité qui force le respect. « We Get By » est un antidote rêvé à une époque marquée par des tensions politiques croissantes et des inégalités sociales de plus en plus criantes. Mais, dans le même temps, cette « grande dame » transcende l’esprit du temps, car elle cherche toujours le meilleur côté de l’homme et croit au changement porteur d’amélioration.

Auréolée d’un Grammy Lifetime Achievement Award, qui récompense l’ensemble de sa carrière, Mavis Staples sait de quoi elle parle et chante. Elle a été décrite à juste titre comme « l’une des chantres les plus déterminantes de la liberté et de la paix », dont l’impact musical et culturel n’est le fait que d’un cercle très réduit. Elle a marché aux côtés du Dr Martin Luther King Jr, s’est produite lors de l’investiture de John F. Kennedy et a chanté à la Maison-Blanche pour Barack Obama. Figure de proue légitime des droits civiques et humains, elle est aussi une icône musicale. Elle est la seule Staple Singer encore en vie, figure au panthéon du blues, du gospel et du rock and roll, se classe en bonne place sur les palmarès soul, gospel, blues et R&B, a conquis des festivals tels que Glastonbury, Newport Folk ou Lollapalooza, et a collaboré avec de très nombreux artistes de divers horizons, allant d’Aretha Franklin, Prince, Ry Cooder, John Scofield, Bob Dylan à Hozier, en passant par Arcade Fire, Jeff « Wilco » Tweedy ou The Band avec lequel elle a chanté dans « The Last Waltz ».

L’histoire de l’Ougandais Jon Muq

Certaines histoires sont aussi incroyables que réconfortantes. L’histoire de l’Ougandais Jon Muq est de celles-là. Jon a grandi dans une banlieue déshéritée de Kampala. Dès sa tendre enfance, il était évident qu’il avait un talent artistique. Pendant ses études, il croisait tous les jours sur le chemin de l’école un homme qui jouait de la guitare, une rareté en Ouganda. La découverte de cet instrument a mis en lumière sa vocation et, chaque jour, le jeune homme s’est attardé un peu pour apprendre. Bientôt, il commence à écrire ses propres chansons, comme s’il n’avait jamais rien fait d’autre. Il s’inspire de ses rêves, de sa propre vie, de la vie des autres. Un ami a posté une vidéo de lui sur Facebook et quelques semaines plus tard, Jon était artiste en résidence sur un bateau de croisière.

En 2018, alors âgé de 24 ans, l’Ougandais décide d’aller plus loin… Il a lu quelque part que le SXSW, le plus grand festival de spectacles au monde, qui se tient à Austin, au Texas, « pouvait être utile » pour jeunes musiciens. Il a estimé qu’il appartenait à ce groupe et qu’il devait donc y participer. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il avait confiance en lui, à raison, car il n’a plus quitté Austin. Le musicien, producteur et auteur-compositeur sait se faire remarquer. Il a déjà joué dans toute l’Amérique et enregistre son premier album avec Dan Auerbach (The Black Keys).